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    Pour Toi, ma douceur, mon bonheur absolu...
     
    Amour MIrifique
     
    Quand l’éther de tes yeux s’assimile à un crépuscule mirifique,
    S’éveille dans ma profondeur d’âme une émotion angélique
    Si fiévreuse qu’elle enracine tes plus sémillants regards,
    À l’immensité de ton amour dont je me pare.
     
    De cet halo de tendresse, j’épuiserai la source de la volupté
    Pour la verser sur la lisière de nos lèvres, scintillantes du désir de nous embrasser.
    Et nous nous enlacerons telle une céleste s’énamourant de son empyrée,
    À la douceur et la délicatesse de nos mains liées avec amour jusqu’à l’éternité.
     
    Loëtiga
     

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  • o-50-NUANCES-DE-GREY-facebook
     
     
    J'ai vu le film et il est très bien réalisé. Je conseille par contre de le voir en VO, pour plus d'authenticité surtout dans les passages érotiques pour les souffles ou les gémissements. Les personnages sont fidèles au roman, il y a une réelle alchimie entre les deux protagonistes. Les musiques du film sont sublimes très sensuelles. Plus qu'un film érotique c'est avant toute chose une très belle histoire d'amour naissant. Par contre je vous conseille de lire la trilogie avant d'aller voir le film.
     
    Courrez y !!!!


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  • unnamed
     
     
    merci Epona ça me fait très plasir ce magnifique cadeau!!!
    Bisous mon amie

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  • unnamed
     
     
    Cadeaux sublimes de mon amie Sabrina!!! Merci ma douce c'est magnifque et ça me touche beaucoup!!!
     
    unnamed

    1 commentaire
  • creature_study_6_by_cloudminedesign-d5vlu2e

    Nouvelle corrigée par Enigma 71, merci mon trésor!

     

    Le chemin des morts

    Cela fait plusieurs heures interminables que j’erre de rue en rue, dans un froid glacial à couper la peau et sous les arbres dénudés de leurs magnifiques feuilles vertes. Une forme de lassitude envahit mon être et je me parle à moi-même comme pour me réconforter.

    - Et bien mon pauvre David, tu n’es pas sorti de l’auberge aujourd’hui !

    J’aperçois une rue étroite qui m’attire et je l’emprunte avec l’espoir de trouver enfin un abri pour ce soir. Sous le vent intense et cruel, je repense à me vie d’avant. A ma vie toute normale avant de devenir SDF. J’avais une jolie femme attentionnée, deux petites filles aimantes et câlines, et un travail que j’adorais plus que tout, journaliste pour le canard local. Alors comment peut-on tomber d’un extrême à l’autre du jour au lendemain ? Et bien c’est simple. Mon couple s’étiolait, ma femme a cessé de m’aimer et à demander le divorce ainsi que la garde de mes filles adorées. Parti du foyer familial, j’ai pris un studio modeste pour pouvoir payer tous les mois la pension alimentaire de mon ex-épouse. Au bout de six mois, j’ai été licencié pour raison économique. Et là, tout s’effondre comme un château de cartes. J’ai quitté ma ville natale avec regrets en direction pour Paris, pour une nouvelle vie faite d’abandon, de tristesse et de souffrance. Mon cœur se serre d’amertume et se tortille de douleur à la pensée de mon passé bien heureux. La rue m’a acheminé à une impasse, mais au bout du cul-de-sac, un petit tunnel très obscur et insolite se dévoile. Fatigué par les nombreuses heures de marche, je décide de squatter le tunnel le temps de reprendre des forces. Je déballe le peu d’affaires que j’ai car je traine avec moi l’essentiel. Une grande couverture en laine pour me protéger du froid, un petit réchaud et sa cafetière pour mon pêché mignon quotidien, le café que j’aime bien fort. Sans oublier mon livre fétiche, Antigone, une pièce de théâtre inspirée du mythe antique. Je ne cesse de jalouser le courage et l’affront de la belle et jeune Antigone face au cruel roi Créon. C’est avec cette force de caractère que j’aurai du me battre pour ne pas perdre ma famille. Souvent mon ex-femme me reprochait mon manque d’hardiesse et de stabilité dans notre couple. Enfin installé dans ma nouvelle baraque provisoire, j’ouvre le livre à la page cornée et continue à lire avec délectation pendant des heures.

    - Tu ne devrais pas rester là, fiston ! me dit une voix enrouée et ferme.

    Je lève la tête et voit un vieillard avec une canne à la main qui me regarde avec des yeux inquiets et compatissants.

    - Pardon ? dis-je avec étonnement.

    - Je m’appelle Roger, fiston, et j’habite ce quartier depuis plus de cinquante ans, et si j’ai un conseil à te donner, change de place au plus vite.

    - Bonjour Roger ! Je m’appelle David ! Mais dites-moi, pourquoi devrais-je partir d’ici ?

    - Ce tunnel est dangereux. Des personnes inconscientes ont voulu s’y aventurer mais on ne les a plus jamais revues !

    - Vous avez l’air de savoir de quoi vous parlez Roger mais je n’ai pas l’intention de visiter le tunnel. Merci pour votre inquiétude mais ça va aller.

    - Ne soit pas si sûre de ça fiston! Ce tunnel est diabolique, crois moi! Il était là pendant l’occupation allemande et des officiers nazis y ont torturé à mort de pauvres âmes innocentes et leurs fantômes errent depuis des années dans cette galerie sombre et lugubre. Le mal tout puissant y a trouvé refuge!

    - C’est fascinant dites-moi ? Mais savez-vous pourquoi ce tunnel a été construit et où mène-t-il ?

    - Tu n’as pas encore compris mon garçon! Ce tunnel mène à la mort, on l’appelle le chemin des morts, on ne sait pas où il mène car personne n’y est ressorti pour nous le dire. Et sinon je ne serai te dire pourquoi il a été construit, mais il est très ancien, c’est certain.

    - Merci Roger, pour toutes ces infos intéressantes mais comme je suis fatigué, je vais rester dormir ici ce soir et pour tout vous dire, je ne crois pas aux fantômes.

    Sur mes dernière paroles, le gentil vieillard s’en alla, résigné et impuissant face à ma volonté insoumise. Malgré ma couverture de laine bien chaude, le froid arrivait toujours à percer ma peau et à la figer telle des glaçons sortis du congélateur. Il était à peine dix-huit heures mais le temps s’est obscurcit, et la nuit fit son apparition subitement. Un couple de jeunes s’arrête devant moi, interloqué de me voir squatter les lieux. La jeune fille est une gothique, piercing de partout sur le visage, habillée et maquillée de noir exclusivement. Quand au jeune homme il est habillé d’un jean bleu délavé, baskets usées et doudoune à la dernière mode. Tous deux me regardent un instant mais ne me disent pas un mot et avancent jusqu’au tunnel main dans la main. Je ne peux m’empêcher de repenser à ce que le vieillard Roger m’a raconté un peu plus tôt. Dois-je leur en toucher un mot? Leur dire de faire attention ? Non, c’est absurde, toute cette histoire n’a ni queue ni tête, c’est juste un folklore local. J’allume mon réchaud et me prépare un quatrième café pour me réchauffer, lorsque des cris inhumains, des cris d’effroi résonnent le long du tunnel. J’en ai la chair de poule, jamais de ma vie, je n’ai entendu de tels cris surnaturels. Je frissonne mais pas de froid cette fois-ci, mais de peur. Que dois-je faire ? Je ne réfléchis pas très longtemps, je prends ma lampe torche avec moi, et décide d’aller proposer mon aide à ce couple de jeunes. Peut-être se sont-ils perdus ? Peut-être même que l’un des deux s’est blessé gravement ? Il faut que j’y aille à tout prix. Je longe les parois de la galerie, mais je n’entends plus aucun cris, plus aucun bruit, c’est le silence qui règne désormais. Le chemin des morts, pensais-je à moi-même. Cela ne me rassure pas forcément, j’ai beau ne pas croire aux fantômes, j’ai toujours une part de moi qui s’éveille et qui me met en garde malgré tout. Le tunnel est très humide, de l’eau coule le long des murs arrondis, l’obscurité y est reine, sans lumière, il fait encore plus sombre que la nuit. Je marche depuis dix minutes, mais je ne vois encore rien et n’entends toujours que le néant.

    - Hey oh !!! Vous êtes là ? dis-je d’une voix tremblante et pas très rassurante.

    Aucune réponse en retour. Je pense alors à mon héroïne, Antigone, la jeune fille téméraire qui ose affronter et qui est bien la seule, le cruel roi Créon. Cela me donne encore plus de force et continue mon odyssée funèbre. Soudain, j’entends un bruit sourd. Je m’arrête pour mieux entendre et un énorme grognement sort de la pénombre. Mon cœur s’accélère et cogne contre ma poitrine. Le feulement continue et je sens qu’il s’approche près de moi. Je tremble comme une feuille d’automne bousculée par le vent. Ma lampe torche me glisse des mains. Je me baisse pour la prendre avec exaltation car cette source de lumière est ma porte de sortie. En me relevant je vois à travers le faisceau lumineux des pieds crochus et immenses. Je dois rêver, oui je me suis endormi sous la couverture et je fais un terrible cauchemar. Je lève la lumière progressivement et un monstre, un être blanc à la peau blanchâtre et fripée se tient devant moi telle une statue de marbre. Je reste figé par la peur qui m’envahit et je regarde cette chimère effrayante m’observer avec horreur et grogner si nerveusement que je sens son souffle chaud et puant voiler mon visage. Sa gueule est grande ouverte dévoilant des dents démesurément grandes et pointues. Cette bouche diabolique est assurément prête à me dévorer sur le champ. Un courant électrique parcoure mes jambes et je me mets à courir aussi vite que je peux vers la sortie du tunnel maléfique. Mais je sens des picotements et des brulures dans mon ventre, une douleur insoutenable me traverse l’échine et je vois de longues griffes acérées traverser mon flanc de part et d’autre et là je comprends que c’est la fin pour moi. Mes yeux se ferment progressivement, mon souffle cesse aussitôt après et je me sens partir vers l’abandon.

    Le lendemain, Roger qui faisait sa promenade matinale, passa non loin du tunnel et aperçu la couverture et le réchaud de David. Le vieillard comprit qu’une autre victime avait disparu dans ce maudit tunnel. Il pria un instant devant ce que l’on nommait, « Le chemin des morts » et repartit à ses occupations, une larme sur sa joue.

    Loëtiga


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