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    Les-Oreades-1902-William-Bouguereau
     
     
    Peintre: William Bouguereau 
    œuvre : Les Oréades
    époque :1902
    Huile sur toile
    Lieu: Musée d'Orsay
     
    Les Oréades
     
    Les Oréades sont des nymphes des montagnes et des grottes (la plus connue est Echo), réputées sortir en troupes alertes et joyeuses pour lancer le cerf, poursuivre le sanglier et percer de leurs flèches les oiseaux de proie. Au signal de Diane, elles accourent prendre part à ses exercices et lui former un brillant cortège.
    Avec ce tableau, Bouguereau se montre chevillé à son idéal d'une peinture académique.
    La mythologie est ici un prétexte pour faire montre de son époustouflant talent de dessinateur, capable de saisir toutes les attitudes du corps humain. La mythologie permet également de se commettre dans le registre érotique (le regard concupiscent des Satyres est, à cet égard, sans ambigüité), sans toutefois verser dans la grivoiserie.
     
    Avec cette envolée de corps féminins, Bouguereau ose un tableau d'une imagination débridée, sans négliger une note poétique, sensible dans l'extraordinaire paysage crépusculaire du second plan, digne de Corot, et mâtiné d'accents symbolistes.
     

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    Delaroche_martyre
     
     
    Peinture : de Paul Delaroche
    Epoque: 1855
    Nature: Néo-classique
    Lieu: Paris, Musée du Louvre
    Œuvre: La Jeune Martyre
     
    Une chrétienne, jetée au fleuve par des Romains pour ne pas avoir abjuré, est découverte par d'autres croyants. Marqué par la mort de sa femme, Delaroche abandonne l'anecdote pour faire de cette martyre une allégorie austère du sacrifice de la jeunesse. Il renouvelle ainsi le thème de la mort d'Ophélie, cher à la génération romantique et aux préraphaélites.

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    1341972
     

    de Bartolomé Esteban Murillo (1618-1682)

     

    Le Jeune Mendiant, souvent appelé Le Jeune Pouilleux, est la première représentation connu d'enfants des rues dans l'oeuvre de Murillo. Réaliste et sentimentale, cette toile connut un immense succès. Ce tableau représente un enfant de la rue dans la lumière du crépuscule. Admirez comme son attitude désinvolte est suggérée par ce rayon de soleil provenant de la fenêtre. La scène est réaliste. Les objets, la cruche et le panier sont traités avec soin. L"enfant cherche des poux et Murillo ne cherche pas non plus à dissumuler la saleté de ses pieds. Pour autant on ne sent pas d'intention moralisatrice. Le sourire candide n'inspire pas la pitié. Toutefois, le peintre parvient à nous émouvoir et l'on comprend que le grand écrivain Emile Zola ait apprécié ce tableau et le style de Murillo.


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    1298954
     
     
     

    A Chypre un jeune sculpteur de talent, nommé Pygmalion, était résolument misogyne,il avait décidé de ne jamais se marier. Son art lui suffisait, se disait-il.. Parmi toutes ses œuvres, la statue à laquelle il consacrait tout son génie représentait une femme. Jour après jour, il travaillait à cette statue d'ivoire et sous ses doigts habiles elle devenait de plus en plus belle. Quand le jour vint où il n’y eut plus rien à ajouter à ses perfections, son créateur connut un sort étrange: il s’éprit profondément, passionnément de la forme née de ses doigts. Car tel était le merveilleux pouvoir de ce jeune homme dédaigneux; il avait atteint l’accomplissement suprême de l’art, l’art de dissimuler l’art.Il posait ses lèvres sur ces lèvres attirantes - elles ne pouvaient lui rendre son baiser; il caressait les mains, le visage - ils restaient insensibles; il la prenait dans ses bras, - et elle n’était toujours qu’une forme passive et froide.Cette passion singulière ne demeura pas longtemps ignorée de la déesse de l’Amour. 

      Vénus s’intéressa à ce sentiment qu’elle ne rencontrait pas souvent, à cet amant d’une espèce nouvelle, et elle décida d'aider  ce jeune homme qui pouvait être à la fois amoureux et cependant original, elle prit la décision de donner vie à la statue. Ainsi, Pygmalion put épouser sa statue qu'il prénomma Galatée. Ils eurent un fils, Paphos, qui fonda la ville de Paphos à Chypre, dédiée aux amours et cité favorite de la déesse.

     


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    linard
     
    Une vanité est une catégorie particulière de nature morte dont la composition allégorique suggère que l'existence terrestre est vide, vaine, la vie humaine précaire et de peu d'importance. Très répandu à l'époque baroque, particulièrement en Hollande, ce thème de la vanité s'étend à des représentations picturales comprenant aussi des personnages vivants.
     
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    Les trois groupes de vanités selon Ingvar Bergström
     
     
    Ingvar Bergström (1913-1996), historien de l'art et professeur à Göteborg, divise les vanités en trois groupes :
     
     
    Premier groupe : « il évoque la vanité des biens terrestres » 
    livres, instruments scientifiques, art : vanité du savoir 
    argent, bijoux, pièces de collection, armes, sabres, armes en tout genre, couronnes et sceptres : vanité des richesses et du pouvoir 
    pipes, vin, instrument de musique et jeux : vanité des plaisirs
     
    Deuxième groupe : « il évoque le caractère transitoire de la vie humaine » 
    squelettes, crânes, mesure du temps, montres et sabliers, bougies et lampes à huile, fleurs
     
    Troisième groupe : « il contient les éléments qui sont les symboles de la résurrection et de la vie éternelle » 
    épis de blé, couronnes de lauriers
     
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