Rêve chimérique
Perdues dans les méandres de la nuit noire,
S’étincellent les étoiles au firmament du soir,
La lune blême se déguise en louve diabolique
Sa prestance éveille mes peurs gothiques.
De nuage en nuage funèbre et glacé,
J’erre tel un corbeau dépossédé de sa majesté,
Des cris mortifères raisonnent à la cime des ténèbres,
Je frissonne à pas compter vers cet univers funèbre.
Je pleure, mes larmes sont glaciales de douleur,
Mais mon cœur attire ses effrois dévastateurs,
Je me love dans ce cocon sombre d’amertume,
De toute sa splendeur soporifique, je me consume.
Loëtiga