• stay forever
     
     
    Un poème digne du grand Baudelaire
     
     
    Enfer éternel
     
     
     
     
    Oh lune rousse, viens et emporte-moi
    De cet océan perdu et corrompu
    Où les âmes torturées m’épuisent de leurs cris désespérés
     
    Oh lune rouge sang, sauve-moi
    De cette infernale solitude déchue
    Qui m’envahit avec sa froideur infecte et souillée
     
    M’enverras-tu celle que l’on nomme la Faucheuse 
    L’ange du Seigneur, habillé d’un manteau noir ?
    Serais-je happé simplement d’un coup de lame ?
     
    Prendrais-je cette longue route lugubre et sinueuse ?
    Le crépuscule du Paradis perdu sera mon désespoir
    Et naîtra l’essence de cet être que l’on nomme infâme
     
    Oh lune pernicieuse, ton venin sera-t-il la sentence fatale ?
    Où ce fluide aigre passera dans mes veines liquéfiées
    En cette nuit funèbre et sépulcrale
     
    Oh lune mystérieuse au sourire énigmatique et abyssal
    Me possèderas-tu sur la danse macabre du condamné
    Pour dévorer ma conscience avilie et mon âme vénale ?
     
    Je veux rester dans cette pénombre qui est mon sanctuaire
    Je vous rejette ainsi que le chemin de la lumière
    Le tombeau où j’ai été sacrifié et déposé
    Sera la clé du Tout nommé et vénéré
     
    Trouvez l’une des portes qui mènent vers la flamme éternelle
    Car je suis l’ange déchu que l’on nomme Azazel
    La noirceur de vos péchés me nourriront jusqu’à l’origine du commencement
    Et l’Apocalypse des ténèbres sera vos larmes de sang.
     
     
    « Enfer éternel » - Octobre 2014 - EC
     
     
     

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  • iath_0a6765059443faff0fbcfd12328fb3e7

    Chagrin funèbre

     

    Étoiles mortes sur mon empyrée hâlé,

    Lune larmoyante dans mon cœur esseulé.

    La solitude peuple mon âme sauvage,

    La mélancolie sucrée est mon unique breuvage.

     

    Je suis tristesse, je suis nostalgie,

    Mais ces deux états d’âme sont mes amis.

    J’aspire à la profondeur de la brume funeste,

    Je m’enrubanne dans la noirceur qui se manifeste.

     

    J’aime la nuit froide et pétrifiante,

    Quand les hiboux pernicieux nous hantent.

    Je suis douleur je suis mélancolie,

    Ce chagrin funèbre nourrit ma vie.

    Loëtiga


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  • Counting_stars_by_boritos
     
     
    Sublissime poème!!! Merci meu amor!
     
     

    Je marche dans les rues de Paris

    Je regarde passer les bateaux mouches

    Le long des quais de la Seine

    Et j’erre dans les allées des cimetières

     

    J’entends autour de moi une douce mélodie

    Qui m’émeut, me touche

    Qui me fait oublier ma peine

    C’était par une nuit triste, c’était hier

     

    Je m’assois à une terrasse Boulevard Saint-Michel

    Je commande une bière au goût parfumé à la fraise

    Le va et vient des estivants ne cesse pas

    Je ferme les yeux, en vain

     

    Plus loin, un guitariste joue une ritournelle

    Une  romance franco-portugaise

    Entre œillet et porte des Lilas

    Cela me convient

     

    Ca raconte l’histoire de Mar da palha

    Des quais du Tage

    Et d’un amour indéfectible

     

    D’une passion au doux nom de minha gatinha

    D’un sentiment qui n’a pas d’âge

    D’une frénésie indivisible

     

    Tout autour de moi est splendeur

    Je compte les pétales des fleurs

    Puis le jour laisse place à la nuit

    Je compte les gouttes de pluie

     

    Devant moi, il y a comme un voile

    Je compte les étoiles

    Seras-tu réellement à moi

    Mon doux amour, dis-moi !

     

    Je compte les étoiles

    Qui étincellent dans le ciel clair

    Je compte les étoiles

    Dans ce vaste univers

     

    Je suis tien, tu es mienne

    Dansons sur les valses de Vienne

    Et si le monde tourne, tourne,

    De Paris à Melbourne

     

    Laisse-toi entraîner au-delà

    De ce que tu peux imaginer

    Rien n’est plus beau ici-bas,

    Tu seras à jamais aimée

     

    Donne-moi ta main et viens

    Comptons les étoiles

    Dessinons le monde de demain

    Il ressemblera à une toile de Chagall

     

    1,2,3 quand vient la nuit

    4,5,6 je compte les gouttes de pluie

    7,8 9 une petite comptine d’antan

    Emportée par le vent

     

    Je marche dans les rues de Paris

    Je me retourne et je souris

    Le soleil s’est levé sur le Sacré-Cœur

    Et le ciel est de mille couleurs.

     

     

    "Compter les étoiles" - EC Septembre 2014 


    2 commentaires
  • birds_silhouettes_couple_digital_art_hdr_photography_1600x900_57832
     
     
    Pour toi mon bel amour
     
     
    Amour Tendre
     
    Ton sourire est devenu mon soleil
    Ta tendresse est une grande merveille.
    Dans tes bras je pars m'envoler
    dans un monde doux et sucré.
     
    Mon amour pour toi est le plus grand
    Je n'ai aucun doute sur mes sentiments.
    Tu m'es plus précieux que l'or
    Je te veux pour l'éternité
    Je t'aime et je t'adore
    tu me combles par ton âme enchantée.
     
    Loëtiga

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  • 6s6ax4ic
     
    Prose pour mon unique et bel amour de ma vie!
     
     
    Ta beauté me tue
     
    Champs de blé doré sont tes cheveux,
    Mes mains les caressent, ils sont doucereux,
    Un parfum de printemps fleuri s’y échappe,
    Je l’hume avec délectation , cela me happe.
     
    Un arc en ciel mirobolant abrite tes yeux,
    C’est un alcôve des anges harmonieux.
    Je plonge dans ton sublime regard céleste,
    Toutes mes peines et souffrances s’y délestent.
     
    Ta bouche sensuelle dessinée à la plume de Paradis,
    Enfièvre la mienne qui frisonne d’amour et d’envie.
    Chaque charmes  jalousent à ta vue,
    Mon tendre aimé…ta beauté me tue.
     
    Loëtiga
     

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