Enfer éternel
Oh lune rousse, viens et emporte-moi
De cet océan perdu et corrompu
Où les âmes torturées m’épuisent de leurs cris désespérés
Oh lune rouge sang, sauve-moi
De cette infernale solitude déchue
Qui m’envahit avec sa froideur infecte et souillée
M’enverras-tu celle que l’on nomme la Faucheuse
L’ange du Seigneur, habillé d’un manteau noir ?
Serais-je happé simplement d’un coup de lame ?
Prendrais-je cette longue route lugubre et sinueuse ?
Le crépuscule du Paradis perdu sera mon désespoir
Et naîtra l’essence de cet être que l’on nomme infâme
Oh lune pernicieuse, ton venin sera-t-il la sentence fatale ?
Où ce fluide aigre passera dans mes veines liquéfiées
En cette nuit funèbre et sépulcrale
Oh lune mystérieuse au sourire énigmatique et abyssal
Me possèderas-tu sur la danse macabre du condamné
Pour dévorer ma conscience avilie et mon âme vénale ?
Je veux rester dans cette pénombre qui est mon sanctuaire
Je vous rejette ainsi que le chemin de la lumière
Le tombeau où j’ai été sacrifié et déposé
Sera la clé du Tout nommé et vénéré
Trouvez l’une des portes qui mènent vers la flamme éternelle
Car je suis l’ange déchu que l’on nomme Azazel
La noirceur de vos péchés me nourriront jusqu’à l’origine du commencement
Et l’Apocalypse des ténèbres sera vos larmes de sang.
« Enfer éternel » - Octobre 2014 - EC